L’édifice
Sous le Second Empire (1852-1870), à Paris, la croissance démographique amorcée depuis le début du siècle s’accroît considérablement. Napoléon III décide alors de lancer un grand chantier de modernisation et d’en confier la maîtrise d’oeuvre au préfet de la Seine, le Baron Haussmann. Le “quartier de la Petite Pologne” est remodelé en un nouveau quartier : immeubles rectilignes, larges artères à la croisée desquelles apparaissent des édifices prestigieux. Ces changements imposent la construction d’un nouvel édifice religieux, Saint-Augustin.
L’église Saint-Augustin est réputée pour son architecture que l’on doit à Victor Baltard, acteur emblématique de la transformation haussmannienne de Paris. Il s’agit du premier édifice religieux monumental à structure métallique : 100 mètres de long, et une coupole qui s’élève à 80 mètres de hauteur et rappelle les grandes églises de la Renaissance italienne. L’église est un exemple majeur de la modernité mise au service du prestige sous le Second Empire.